Ébranlées...
Las meninas, peinture de Pablo Picasso (?)
Ces jours ne sont pas simples pour moi...
Comment dire... je vis actuellement, à un degré beaucoup moindre, ce qu'à vécu Marie pendant longtemps, et ce qu'elle vit encore maintenant par rapport à notre relation de couple.
Je m'explique.
Elle a rencontré une fille qui ne l'a pas laissée indifférente. Elle a osé m'en parler parce qu'elle souffrait de cette situation et ne pouvait pas ne rien m'en dire même si elle m'a affirmé que cela ne remettait pas en question notre couple et notre histoire.
Je suis évidemment bien mal placée pour lui faire des leçons de morale, ce dont je n'ai absolument pas envie et que je considère comme sans intérêt, je fais bien sûre référence à mes escapades récurentes auprès d'hommes à mon goût, ce que Marie a choisi d'essayer d'accepter, non sans souffrance et difficulté, bien sûre.
Pour en revenir à ce qu'elle a ressenti pour cette fille, j'avoue que cela m'a bien ébranlée, moi qui pensais qu'elle n'avais d'yeux que pour moi... présomptueuse que j'étais...
Ressentir... me rendre compte... prendre conscience... que Marie est libre. La liberté, je lui ai toujours dit que c'était une valeur fondamentale pour moi et que je ne lui demanderai jamais de m'appartenir, ne supportant pas moi-même l'idée d'appartenir à l'autre. Mais il y a un pas, voir un fossé entre le dire... et le vivre. Marie n'a pas eu d'histoire avec cette fille, elle a seulement été ébranlée dans son être, et cela a déjà suffit à m'ébranler moi aussi et à faire naître en moi de la peur. Je suis passée de la certitude... à la peur, de l'habitude... à la conscience du présent et de la chance, chaque jour renouvelée, que j'ai de vivre cette histoire d'amour formidable avec Marie, la perle lumineuse de ma vie.
La seule chose que j'ai demandé à Marie : souhaites-tu encore vivre avec moi, partager ton quotidien avec moi... et m'aimes-tu encore ? Voilà ma grande peur : que Marie ne m'aime plus... Alors je me suis renfermée (mon mécanisme de défense favori) comme pour me protéger, étant dans l'incertitude de l'évolution des choses...
Aucune haine, aucun reproche : ce qu'a vécu Marie est humain et peut arriver à tout le monde. Ce sont les incertitudes de la vie et la dernière chose que je désire est de rester avec elle par habitude, conformisme ou toute autre mauvaise raison. Je souhaite au contraire que chacune de nous nous choisissions à chaque instant de notre vie, c'est pour cela que la seule question que je lui pose et lui poserai toujours : est-ce que tu m'aimes encore et veux-tu encore partager ta vie avec moi ?
La vie est difficile, compliquée pour tout le monde. Elle n'offre aucune garantie ni aucune sécurité. Notre seul choix est de l'accepter telle qu'elle si nous ne pouvons rien y faire et essayer de grandir en conscience.
Nous avons beaucoup parlé, Marie et moi, ce qui nous a fait énormément de bien à toutes les deux. La situation n'est pas facile, ni pour elle ni pour moi, mais nous avons décidé de tout faire pour la traverser au mieux.
Je t'aime, mon amour, et suis là pour te soutenir.
Comment dire... je vis actuellement, à un degré beaucoup moindre, ce qu'à vécu Marie pendant longtemps, et ce qu'elle vit encore maintenant par rapport à notre relation de couple.
Je m'explique.
Elle a rencontré une fille qui ne l'a pas laissée indifférente. Elle a osé m'en parler parce qu'elle souffrait de cette situation et ne pouvait pas ne rien m'en dire même si elle m'a affirmé que cela ne remettait pas en question notre couple et notre histoire.
Je suis évidemment bien mal placée pour lui faire des leçons de morale, ce dont je n'ai absolument pas envie et que je considère comme sans intérêt, je fais bien sûre référence à mes escapades récurentes auprès d'hommes à mon goût, ce que Marie a choisi d'essayer d'accepter, non sans souffrance et difficulté, bien sûre.
Pour en revenir à ce qu'elle a ressenti pour cette fille, j'avoue que cela m'a bien ébranlée, moi qui pensais qu'elle n'avais d'yeux que pour moi... présomptueuse que j'étais...
Ressentir... me rendre compte... prendre conscience... que Marie est libre. La liberté, je lui ai toujours dit que c'était une valeur fondamentale pour moi et que je ne lui demanderai jamais de m'appartenir, ne supportant pas moi-même l'idée d'appartenir à l'autre. Mais il y a un pas, voir un fossé entre le dire... et le vivre. Marie n'a pas eu d'histoire avec cette fille, elle a seulement été ébranlée dans son être, et cela a déjà suffit à m'ébranler moi aussi et à faire naître en moi de la peur. Je suis passée de la certitude... à la peur, de l'habitude... à la conscience du présent et de la chance, chaque jour renouvelée, que j'ai de vivre cette histoire d'amour formidable avec Marie, la perle lumineuse de ma vie.
La seule chose que j'ai demandé à Marie : souhaites-tu encore vivre avec moi, partager ton quotidien avec moi... et m'aimes-tu encore ? Voilà ma grande peur : que Marie ne m'aime plus... Alors je me suis renfermée (mon mécanisme de défense favori) comme pour me protéger, étant dans l'incertitude de l'évolution des choses...
Aucune haine, aucun reproche : ce qu'a vécu Marie est humain et peut arriver à tout le monde. Ce sont les incertitudes de la vie et la dernière chose que je désire est de rester avec elle par habitude, conformisme ou toute autre mauvaise raison. Je souhaite au contraire que chacune de nous nous choisissions à chaque instant de notre vie, c'est pour cela que la seule question que je lui pose et lui poserai toujours : est-ce que tu m'aimes encore et veux-tu encore partager ta vie avec moi ?
La vie est difficile, compliquée pour tout le monde. Elle n'offre aucune garantie ni aucune sécurité. Notre seul choix est de l'accepter telle qu'elle si nous ne pouvons rien y faire et essayer de grandir en conscience.
Nous avons beaucoup parlé, Marie et moi, ce qui nous a fait énormément de bien à toutes les deux. La situation n'est pas facile, ni pour elle ni pour moi, mais nous avons décidé de tout faire pour la traverser au mieux.
Je t'aime, mon amour, et suis là pour te soutenir.