Egocentrisme... allocentrisme... comment trouver le juste milieu ?
La main tenant un miroir sphérique, M.C. Escher
Ce matin, mon amie m'a dit que je suis égocentrique.
Ca m'a fait réflchir à ce qu'est l'égocentrisme. Je suis alors allée sur Wikipédia chercher une définition, que voici :
"Consiste à concevoir le monde que de son seul point de vue, tendance à ramener tout à soi, à se sentir le centre du monde."
Mais encore...
"Égocentrisme et complexes sont souvent liés, en effet les personnes complexées passent beaucoup de temps à s'observer et pensent que le reste du monde les observe également.
L'égocentrisme se rapproche également de la mégalomanie, du narcissisme. Dans ce sens, cet égocentrisme est fondé sur le mépris des autres et sur un amour absolu de sa propre personne.
Par opposition, l'allocentrisme est la tendance à faire d'autrui le centre de l'univers."
Si j'ai bien compris, une personne égocentrique se prend pour le centre du monde et se fout des autres ! Pour poursuivre ma recherche, je me suis intéressée à l'allocentrisme, opposé à l'egocentrisme, et voilà la définition que j'ai trouvée toujours sur Wikipédia :
"L'allocentrisme est un comportement ou une forme de pensée - attitude - de type maladif. Des définitions vulgarisées de ce terme lui conférent une portée moins connotée avec un sens de dévouement à la cause collective. Néanmoins, l'allocentrisme ne saurait être associé à l'attitude d'altérité, en ce qu'il consiste plus à un entêtement plutôt que d'une démarche respectueuse d'autrui."
Mais encore :
"Une personne allocentriste (ou allocentrique) pense et agit en privilégiant les intérêts d'un groupe par rapport à ses propres objectifs. Ainsi, la civilisation et la culture chinoises seraient plus allocentristes que la civilisation et la culture occidentales. Il s'agirait du communisme primaire à l'échelle individuelle."
Je vais m'arrêter là en ce qui concerne les définitions et essayer de comprendre quel serait le juste milieu à la lumière de qui je suis, de mes expériences, de ce que je ressens et de ce qu'on me dit de et sur moi.
Je reconnais être d'une certaine façon egocentrique en ce sens que, de type plutôt solitaire, j'aime ma compagnie et des occupations solitaires. J'ai aussi appris, avec le temps, à m'écouter de plus en plus et à me faire passer avant ce que les autres pensent ou veulent de moi. Je fais, la maximum du temps, ce que je ressens être bon pour moi. En ce sens, je comprends parfaitement qu'on pense que je suis égocentrique : je ne vais plus (il y a encore quelques années, je le faisais encore... ) faire ce que les autres désirent que je fasse. Je fais uniquement ce que je ressens juste pour moi. Et si , dans le meilleur des cas, l'autre adhère ou en bénéficie, je suis aux anges. Par contre, s'il n'adhère pas, je le respecte mais ne vais pas me changer ou changer mes actes si c'est contre ce que je ressens.
En résumé : je m'écoute d'abord et les désirs de l'autre me concernant sont secondaires. Et mon plus grand bonheur c'est quand, en m'écoutant et en me respectant, l'autre peut s'enrichir aussi, bénéficier de qui je suis, de ce que je fais : si un échange est possible, c'est merveilleux.
Mais je ne vais pas me nier pour obtenir quoi que ce soit en échange. Cela, c'est fini : c'est du passé.
Pour résumer : je ne pense pas avoir de tendance à l'allocentrisme mais plutôt à un égocentrisme modéré en évolution, j'espère, vers un meilleur équilibre incluant l'altérité.
Ai-je été claire ?
Ca m'a fait réflchir à ce qu'est l'égocentrisme. Je suis alors allée sur Wikipédia chercher une définition, que voici :
"Consiste à concevoir le monde que de son seul point de vue, tendance à ramener tout à soi, à se sentir le centre du monde."
Mais encore...
"Égocentrisme et complexes sont souvent liés, en effet les personnes complexées passent beaucoup de temps à s'observer et pensent que le reste du monde les observe également.
L'égocentrisme se rapproche également de la mégalomanie, du narcissisme. Dans ce sens, cet égocentrisme est fondé sur le mépris des autres et sur un amour absolu de sa propre personne.
Par opposition, l'allocentrisme est la tendance à faire d'autrui le centre de l'univers."
Si j'ai bien compris, une personne égocentrique se prend pour le centre du monde et se fout des autres ! Pour poursuivre ma recherche, je me suis intéressée à l'allocentrisme, opposé à l'egocentrisme, et voilà la définition que j'ai trouvée toujours sur Wikipédia :
"L'allocentrisme est un comportement ou une forme de pensée - attitude - de type maladif. Des définitions vulgarisées de ce terme lui conférent une portée moins connotée avec un sens de dévouement à la cause collective. Néanmoins, l'allocentrisme ne saurait être associé à l'attitude d'altérité, en ce qu'il consiste plus à un entêtement plutôt que d'une démarche respectueuse d'autrui."
Mais encore :
"Une personne allocentriste (ou allocentrique) pense et agit en privilégiant les intérêts d'un groupe par rapport à ses propres objectifs. Ainsi, la civilisation et la culture chinoises seraient plus allocentristes que la civilisation et la culture occidentales. Il s'agirait du communisme primaire à l'échelle individuelle."
Je vais m'arrêter là en ce qui concerne les définitions et essayer de comprendre quel serait le juste milieu à la lumière de qui je suis, de mes expériences, de ce que je ressens et de ce qu'on me dit de et sur moi.
Je reconnais être d'une certaine façon egocentrique en ce sens que, de type plutôt solitaire, j'aime ma compagnie et des occupations solitaires. J'ai aussi appris, avec le temps, à m'écouter de plus en plus et à me faire passer avant ce que les autres pensent ou veulent de moi. Je fais, la maximum du temps, ce que je ressens être bon pour moi. En ce sens, je comprends parfaitement qu'on pense que je suis égocentrique : je ne vais plus (il y a encore quelques années, je le faisais encore... ) faire ce que les autres désirent que je fasse. Je fais uniquement ce que je ressens juste pour moi. Et si , dans le meilleur des cas, l'autre adhère ou en bénéficie, je suis aux anges. Par contre, s'il n'adhère pas, je le respecte mais ne vais pas me changer ou changer mes actes si c'est contre ce que je ressens.
En résumé : je m'écoute d'abord et les désirs de l'autre me concernant sont secondaires. Et mon plus grand bonheur c'est quand, en m'écoutant et en me respectant, l'autre peut s'enrichir aussi, bénéficier de qui je suis, de ce que je fais : si un échange est possible, c'est merveilleux.
Mais je ne vais pas me nier pour obtenir quoi que ce soit en échange. Cela, c'est fini : c'est du passé.
Pour résumer : je ne pense pas avoir de tendance à l'allocentrisme mais plutôt à un égocentrisme modéré en évolution, j'espère, vers un meilleur équilibre incluant l'altérité.
Ai-je été claire ?