Déprime... encore...

Publié le par Elena

Sadness, peinture de Chantal de Montigny (site)

Je ne me sens pas bien ce matin... pas bien du tout...

Je ressasse, je cogite... ça n'est pas la première fois...

J'ai mal... dedans... je suis triste. L'autre jour, mon psy m'a dit que ça faisait longtemps que je n'avais pas pleuré... et c'est vrai. Quand j'ai mal, je me ferme comme une huitre, je suis distante et froide. C'est parce que les larmes sont si proches de la sortie, si demandeuses de s'exprimer... mais moi, je ne le veux pas. Je n'aime pas avoir mal, sentir que j'ai mal, sentir que je suis triste...

C'est une mauvaise passe avec Marie. Très mauvaise. Elle ne va pas bien. Et quand elle ne va pas bien, elle se referme sur elle. Et moi, je me sens repoussée, rejetée, mise à l'écard et mes blessures de rejet se réveillent alors.

Et alors, on essaie de parler, de s'écouter et de s'entendre... mais rien n'y fait. Rien n'est résolu, au contraire. Après la temporisation, les blessures ne sont pas cicatrisées et le moindre mot ou geste de travers prend des proportions insoupconnées.

Je ne vois vraiment pas d'issue. C'est le trou noir.

Sommes-nous compatibles ? Nos histoires, nos personnalités peuvent-elles déboucher sur une vie de couple heureuse et épanouie ???

Marie n'arrive pas à m'accepter comme je suis, ni moi d'ailleurs, il me semble. C'est l'impasse. Et l'amour n'y change rien, car il est toujours là. Mais nous sommes vraiment profondément trop différentes et les années qui passent, sans éteindre la famme qui nous lie, joue contre nous en accumulant au fond de chacune des rancunes qui ne disparaissent pas.

Je n'ai pas de solution, pas de perspéctive d'amélioration, au contraire...

Souvent je pense, dans ces moments-là, que la seule solution est la rupture, synonyme de tristesse mais aussi le libération de cette voie sans issue que représente notre couple.

Soeur Emmanuelle dit qu'il faut "s'acharner". Mais encore faut-il y croire...

Je doute chaque jour un peu plus....

Publié dans Au jour le jour...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
J'ai le coup de foudre pour ton blog  !!!Je n'ai fait que grapiller mais chaque grain était sucré et plein de sens pour moiMerciRespectueusement dans l'allopathie qui créé l'espace et dans l'amour qui le transfigurePour ton message de déprime, connais tu les binaural beat : voire le site de centerpointe; celà permet de changer de paradigme et de voir dans les petites poussées down un appel pour un merveilleux travail de transformation et d'endurance.A+Be well, moi aussi je suis avec une marie, c'est pas simple tout les jours mais nous sommes là pour celà apprendre à aimer inconditionnellement...
Répondre
E
<br /> Merci pour ta visite, pour ton commentaire, Thierry, et heureuse que mon blog t'ait plu !<br /> <br /> Revient quand tu veux !<br /> <br /> À bientôt !<br /> <br /> <br />
M
Bonjour HélénaActuellement, je fais des articles sur le lâcher prise....peut-être y trouveras-tu des clés pour allle un tout petit peu mieux?Je t'embrasseC'est quoi le bonheur pépé?Le bonheur mon enfant, c'est d'avoir des yeux,<br /> Même en vitrine, sous d'horribles lorgnons. Pouvoir observer, sur la fleur, un bourdon Gorgé de nectar, s'arracher vers les cieux.<br /> Le bonheur, mon petit, c'est d'être fasciné Par une perle de rosée, courant sur le fil de la vierge, Dans une aube radieuse au soleil qui émerge, Cordiale promesse d'une belle journée. <br /> Le bonheur, tu sais, c'est pouvoir admirer, Dans l'azur doré d'un printemps qui s'éveille, Un magnifique rapace qui, de là-haut, surveille Le lapereau étourdi qui a quitté son terrier.<br /> Le bonheur, mon garçon, c'est pouvoir arpenter La garrigue provençale, ta main dans la mienne : Balade matinale, avant que ne survienne Le vent brûlant, au zénith de juillet.<br /> Le bonheur, mon enfant, c'est quand la pluie est tombée Et fait que la terre craquelée et agonisante, Exhale soudain une odeur douce et enivrante, Pour remercier le ciel de la bienfaisante ondée.<br /> Le bonheur, vois-tu, c'est, quand finit l'été, Cueillir une pomme au sein du verger familial, L'essuyer sur sa blouse, d'un geste machinal, Puis mordre à belles dents, dans sa chair sucrée.<br /> Le bonheur, tu sais, il se trouve n'importe où : Se coucher dans le pré, écouter chanter l'herbe, Le souffle du Mistral dans le chêne superbe, Le murmure du ruisseau, polissant ses cailloux...<br /> Je te souhaite des choses pures, du bonheur ! Point n'est besoin d'honneurs et de richesses. Qu'un avenir utopique, et de folles promesses, Ne puissent jamais, ô jamais ! endurcir ton coeur.<br /> <br /> Pierre Clérico, 09/2000<br /> Trouvé ici
Répondre
E
<br /> Merci pour ce texte pelin de fraicheur, Marie-Rêveuse... et ne t'nquiète pas, mes coups de blues passent assez vite, en génral...<br /> <br /> À bientôt !<br /> <br /> <br />
L
Et puis l'impermanence ? T'en fais quoi ? Il y a des hauts et des bas dans la vie comme dans toute chose. Patiente et la situation va changer. Bizzous doux.
Répondre
E
<br /> Merci pour ton soutien et ta visite, Lancelot. Tu as raison, "tout passe" !<br /> Bise et à bientôt !<br /> <br /> <br />